fbpx

Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*
Je valide > Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

X
laviedurail.com
  • © SWR/Susanne Mayer-Hagmann

  • © SWR/Susanne Mayer-Hagmann

  • © SWR/Alexander Schweitzer

  • © SWR/Alexander Schweitzer

Arte. Deux billets de train : l’un pour la Côte bleue, l’autre pour Bornéo

22 mai 2019
- -
Par : S. D.

La série documentaire d’Arte « Un billet de train pour… » qui permet de découvrir des destinations à travers un réseau ferroviaire ou une ligne de chemin de fer propose cette semaine deux épisodes inédits. Le premier nous emmène près de Marseille à la découverte du TER de la Côte bleue, tandis que le second nous emmène sur l’île de Bornéo, dans la province malaisienne de Sabah.

Nous montons à bord d’un train pour un premier voyage à travers les calanques, un trajet d’un peu plus de 30 km effectué en 1 heure 15, qui permet de découvrir les charmes de la Côte bleue. Pas moins de 18 viaducs et 23 tunnels se succèdent pour franchir le relief accidenté de la côte qui s’étend de l’Estaque à la Couronne. Parmi ces ouvrages, le pont tournant de Caronte date de 1915, comme la ligne de la Côte bleue. À l’origine, il comportait une travée pivotante qui fut détruite par les bombardiers Allemands en 1944, puis remplacée par une travée levante provisoire en 1945. Reconstruite en 1954, la travée pivotante permet aux navires de plus de 20 m de haut d’accéder au canal de Caronte qui relie la Méditerranée à l’étang de Berre. Long de 943 m, ce canal fut longtemps le plus long pont tournant du monde. Constituées d’un bloc-treillis de 114 m de long capable de pivoter sur la pile médiane, les deux travées centrales s’effacent devant les navires avant de reprendre leur position initiale. La ligne de Miramas à l’Estaque, dont la construction a été supervisée par l’ingénieur du PLM Paul Séjourné, s’acheva en 1915 après plus de huit ans de travaux. Les voies sont littéralement accrochées au massif de l’Estaque, un relief qui protège la côte des violences du mistral. En contrebas, se succèdent criques et petits ports de pêche. Ce qui permet au chemin de fer de suivre la côte jusqu’à Port-de- Bouc avant de longer l’étang de Berre et de se diriger vers Martigues, une portion du voyage où le caractère industriel de la région ne fait plus aucun doute.

Changement radical pour le deuxième épisode inédit de la semaine, où nous partons pour l’Asie du Sud-Est, plus précisément, sur l’île de Bornéo, dans la partie malaisienne de l’île. Un chemin de fer méconnu, construit à la fin du XIXe siècle par une compagnie privée britannique, la British North Bornéo Company, société qui dirige alors la région. Tabac, cacao, fruits tropicaux, canne à sucre, autant de richesses que cette société souhaite exporter. Elle décide alors de construire un réseau de chemin de fer. À l’époque, elle ambitionne d’édifier un véritable réseau d’est en ouest, mais revoit ses prétentions à la baisse. Finalement, elle construit une ligne à voie métrique qui relie le nord de l’île aux zones portuaires. Aujourd’hui, les trains y circulent toujours, sur 134 km, à partir de Kota Kinabalu et la gare de Secretariat et desservent Tanjung Aru, Papar, Bongawan, Beaufort et Tenom, ainsi que quelques petites stations intermédiaires. Dans ce documentaire nous découvrons ce petit train et d’incroyables paysages. Ainsi, dans le nord de l’île, des forêts de mangrove bordant la mer de Sulu abritent des nasiques et des orangs-outans, deux espaces de grands singes endémiques dont l’existence est particulièrement menacée par l’exploitation du palmier à huile et l’explosion de la production d’huile de palme qui défigure l’île, que ce soit du côté malaisien ou du côté indonésien.

 

Mercredi 22 à 18h55 sur Arte. « Un billet de train pour… la Côte bleue » d’Alexander Schweitzer. (Allemagne, 2019, 43 mn) Jeudi 23 mai à 19h00 sur Arte. « Un billet de train pour… Sabah » de Susanne Mayer- Hagmann. (Allemagne, 2019, 43 mn)

 

Pour suivre toute l’actualité culturelle ferroviaire, suivez Samuel Delziani, chef de la rubrique Culture Rail de la Vie du Rail, sur Twitter.



Sur le même sujet

Commenter l'article

NOS NEWSLETTERS

  • La lettre du cheminot

    Chaque semaine, recevez les infos les plus populaires dans le monde des cheminots actifs

  • La lettre du groupe

    La Vie du Rail vous informe de ses nouveautés, la sortie de ses magazines, livres, événements ...

  • La News Rail Passion

    Recevez toutes les actus du magazine, les dossiers spéciaux, les vidéos, le magazine dès sa parution

  • La Boutique

    Nouveautés, offres exclusives, faites partie du club privilégiers des clients de la boutique de la Vie du Rail

  • Photorail

    Recevez une fois par mois nos actualités (nouvelles photographies ou affiches touristiques rajoutées sur le site) et nos offres ponctuelles (promotions…)

EN SAVOIR PLUS