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  • (c) Twentieth Century Fox

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Kenneth Branagh mène l’enquête à bord de l’Orient-Express

17 décembre 2017
- -
Par : Anne Jeantet-Leclerc

Un riche et antipathique Américain assassiné à bord de l’Orient Express, douze suspects coincés à bord du train, un détective doté des « plus magnifiques moustaches du royaume d’Angleterre » dixit Agatha Christie… les ingrédients du Crime de l’Orient-Express, adapté du célèbre livre de la romancière anglaise (que celle-ci aurait écrit dans la chambre 411 du Péra Palace d’Istanbul en Turquie), on les connaît, bien sûr… Mais la version de ce huis clos filmée, jouée et produite par Kenneth Branagh, plus de quarante ans après celle du cinéaste Sidney Lumet (1974) est séduisante. D’abord, il y a Branagh lui-même qui incarne parfaitement le personnage du célèbre détective belge. Ensuite, la pléiade d’acteurs dont il s’est entouré : Penelope Cruz, Judy Dench, Johnny Depp, Derek Jacobi, Willem Dafoe, Michelle Pfeiffer, Josh Gad et d’autres vedettes du moment… excusez du peu. Ensuite, il y a l’intrigue qui, bien sûr, se déroule dans l’atmosphère feutrée du fameux train de luxe, mais pas seulement, car une fois le train bloqué en pleine voie par des congères dans les Balkans, Hercule Poirot interrogera chaque personnage dans un lieu différent, y compris en dehors du train. « Je tenais à étendre l’action aux alentours de la locomotive. Certaines scènes se déroulent sous le train, à côté des voies, à travers les voitures, sur le toit ! », explique-t-il. Et même dans un tunnel, lieu où fut tournée la scène finale, qui évoque La Cène. Parmi les douze personnes réunies face à Poirot, qui est Judas ? « Qu’est-ce que la justice ? que vaut le proverbe “oeil pour oeil, dent pour dent” ? That is the question… « L’être humain doit se souvenir que le venin du chagrin peut l’empoisonner au plus profond de lui-même », selon Branagh, qui a souhaité montrer dès les premières images le Mur des lamentations à Jérusalem, faisant la démonstration des talents d’enquêteur d’Hercule Poirot et de l’efficacité de ses « petites cellules grises », mais aussi de son obsession du détail, de la symétrie jusque dans le calibre des oeufs coque qui lui sont servis au petit-déjeuner…

Selon le réalisateur, qui reconnaît compter Shakespeare, John Ford, Marcel Carné, Alfred Hitchcock parmi ses maîtres, ses influences, « sur le plan moral, il y a le Bien, il y a le Mal, mais pas seulement. Entre les deux, il peut y avoir un dilemme moral… » La patte du réalisateur s’exprime également par des choix esthétiques qui sont d’autant plus efficaces qu’il a tenu à tourner en 65 mm, « un format qui offre une fabuleuse netteté d’image » : à l’extérieur, les volutes de fumée qui s’échappent de la locomotive, l’avalanche qui bloquera la voie ferrée, le viaduc surplombant un précipice vertigineux, la neige qui tourbillonne… À l’intérieur, le miroitement de l’argenterie au wagon-restaurant, le cuir et la porcelaine omniprésents à bord, le chatoiement des robes de soirée ou d’un curieux de kimono rouge écarlate entrevu dans le couloir… « Je tenais à faire monter les spectateurs à bord de l’Orient Express, ce format s’est imposé comme une évidence. »

Il a également choisi de s’éloigner du film de Lumet en ouvrant le film par une scène qui se déroule à Jérusalem. Et aussi en peignant le personnage d’Hercule Poirot comme un homme capable de tristesse et de mélancolie lorsqu’il regarde le médaillon tiré de sa poche, orné du portrait d’une certaine Katherine… « Une femme qu’il a aimée autrefois, qu’il a perdue et qui pourrait donner naissance à une nouvelle enquête, pourquoi pas ? », plaisante Kenneth Branagh. En attendant, l’acteur-réalisateur a-t-il lui-même voyagé dans le vrai Orient-Express ? « Oui, lorsque j’étais enfant. J’avais 7 ou 8 ans et j’ai eu la chance de voyager jusqu’à Venise à bord de ce palace sur roues. Je me souviens du dîner, puis du retour dans mon compartiment, de mon lit impeccablement fait, du lavabo étincelant, du confort feutré… À l’arrivée, au petit matin, les portières du train se sont ouvertes, nous sommes descendus sur le quai et là, nous étions à Venise la magnifique, Venise l’immortelle… C’était magique, inoubliable ! »



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