La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a décidé d’ouvrir le dépôt de Haren, son premier dépôt de nouvelle génération, aux visites virtuelles. Depuis le 17 septembre, vous pouvez ainsi découvrir les coulisses de ce site industriel essentiel à la vie des Bruxellois.
Au début des années 70, la STIB a acheté un grand terrain de 31 hectares à Haren, au nord de la région bruxelloise. Depuis 1977, différents services de la STIB s’y sont établis. Tout d’abord, un dépôt de bus, puis un atelier central d’entretien mécanique, un atelier de carrosserie et un atelier de peinture. Dans les années 2000, un nouveau dépôt ainsi qu’un hall d’entretien pour les tramways complètent les installations de Haren. Ce dépôt de tram de nouvelle génération – le premier du genre – a été mis en service à l’automne 2008. Sur le site de Haren, les nouveaux trams et les nouvelles rames de métro sont testés sur deux voies d’essai d’une longueur d’environ un kilomètre. Le site comprend également un centre de formation de surface (pour les conducteurs de tram et chauffeurs de bus), un centre de compétence et de management, ainsi que plusieurs installations sportives destinées au personnel. En 2017, le site de Haren a accueilli le Maintenance Center Haren (MCH), qui a réuni plusieurs ateliers de la STIB. Toutes les activités de gros entretien sont ainsi centralisées au sein d’un même centre de maintenance.
La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a décidé d’ouvrir le dépôt de Haren aux visites virtuelles. L’occasion de découvrir les coulisses de l’exploitation des tramways de la capitale belge tout en restant chez soi.
Nous débutons notre visite par le dépôt des tramways et par sa station de levage où les trams en manutention sont soulevés pour permettre la réparation des roues et des freins. Les matériels ne passent qu’une journée ici avant d’être remis en circulation. Puis, nous passons par le stand d’usinage, où l’on assiste au meulage des roues, qui sont reprofilées tous les 25 km. Enfin, on pénètre dans le « Tram Wash », le lieu où l’on nettoie les tramways, un peu comme pour les voitures. On peut même voir passer les rouleaux depuis l’intérieur de la rame. Un système alimenté en partie grâce à la récupération d’eau de pluie. L’eau utilisée est filtrée et recyclée et peut servir plusieurs fois. Pour nettoyer une rame de métro, il faut environ 800 litres d’eau, pour un tram, entre 450 et 500 litres selon le modèle. Après un tour par le dépôt bus, nous nous rendons au MCH. C’est ici que les agents de la STIB assurent la maintenance des tramways et des engins spéciaux. Chaque tram subit un entretien mineur tous les 200 000 km et un entretien majeur tous les 400 000 km. Après la station de levage, nous nous rendons dans le tunnel de peinture. C’est là que les carrosseries sont réparées et les trams repeints. Il faut trois semaines pour repeindre entièrement un tramway.
Un quiz se déploie le long du parcours virtuel. Au fur-et-à-mesure de votre visite, vous pouvez accumuler des points en découvrant les différents contenus.
A découvrir sur ce lien. (En Français ou en Néerlandais)
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