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    Les attaques contre la SNCF et les cheminots, particulièrement virulentes sur le Net, ne sont pas nouvelles.

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    Séquence d’identification des matériels : Guillaume Pepy a (quasiment) assuré un sans-faute…

Vu à la télé. Guillaume Pepy répond aux rumeurs du Web

15 mars 2018
- -
Par : Samuel Delziani

Son interview dans l’émission « Quotidien » sur TMC le 7 mars a été l’occasion pour Guillaume Pepy de rappeler la place qu’occupe la SNCF dans la vie quotidienne des Français et à l’international, de revenir sur la réforme. Et de faire quelques mises au point.

Yann Barthès recevait le 7 mars dernier sur le plateau de Quotidien, l’émission « d’info-divertissement » qu’il anime sur TMC, le président de la SNCF, Guillaume Pepy. Alors que les « trolls » du Web s’acharnent depuis plusieurs semaines sur l’entreprise publique en général et sur les cheminots en particulier, il est venu tordre le cou à quelques contre-vérités qui prospèrent sur les réseaux. Plus étonnants, certains hommes politiques y vont également de leur diatribe anti-SNCF dans les médias et sur Internet. Comme souvent dans l’émission, Yann Barthès confronte son invité à ces attaques. Apparemment, ce n’est pas une nouveauté pour le président actuel, comme pour son prédécesseur, Louis Gallois.

Le climat actuel est tel qu’il a dû entreprendre une petite contre-offensive médiatique afin de rétablir quelques vérités. Le même jour, il se pliait à un exercice identique sur les ondes d’Europe 1.

Cet entretien d’une quinzaine de minutes débute par l’exemple japonais avec cette information qui a fait le tour du monde des médias il y a quelques semaines : une compagnie ferroviaire nippone s’est excusée parce que l’un de ses trains était parti avec 20 secondes d’avance. Après avoir fait un point sur la réalité des retards affichés par la SNCF, il a expliqué que les 33 000 kilomètres de voies du réseau français étaient en moyenne deux fois plus âgés qu’outre-Rhin. Un retard dû, selon lui, au choix du « tout- TGV » par les gouvernements successifs. Aujourd’hui, cette modernisation est complexe. Les chantiers, souvent pharaoniques, s’accomplissent de nuit, afin de ne pas troubler les circulations. Une réalité qu’il est utile de rappeler en cette période de lynchage virtuel des cheminots et de la SNCF. Il se livre d’ailleurs ensuite dans une petite séance de « vrai ou faux » sur les rumeurs les plus en vogue. Salaire, RTT, jours travaillés ou possibilité d’être renvoyé… les sujets les plus polémiques sont abordés. La prime de charbon a été supprimée, il y a plusieurs dizaines d’années (quand la vapeur s’est évaporée des lignes françaises) et non, il n’existe aucune prime pour les cheminots qui n’ont aucune prime ! C’est Ubu 2.0.

Il défend ici l’image de la compagnie et de ceux qui y travaillent, mais également la nécessité de la réforme ferroviaire dans la perspective de l’ouverture à la concurrence. L’occasion de rappeler que rien n’était gravé dans le marbre et que les deux mois de concertation sous l’égide d’Élisabeth Borne ne sont pas qu’une manoeuvre politique. Contre l’image d’entreprise sclérosée, en perte de vitesse, il oppose ses succès à l’international et son image d’une « entreprise qui gagne, une entreprise de référence ».

La séquence s’achève sur un défi plutôt brillamment relevé par le président de la SNCF. Fils de cheminot, le journaliste et animateur – dont on sent l’attachement à la chose ferroviaire – a les yeux qui brillent de bonheur lorsqu’il lui présente une série de modèles miniatures de locomotives et d’autorails. Guillaume Pepy doit deviner le nom des différents matériels… et assure pratiquement un sans-faute. Pour le reste de son intervention, l’avenir nous le dira… mais, en son absence puisqu’il vient de rappeler qu’il quitterait son poste en 2020.



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