Le nouvel autobus électrique Aptis d’Alstom commence ses phases d’essais. Des circulations lestées sans voyageur sont intervenues sur la ligne 21 de la RATP avant une mise en ligne commerciale courant juin. D’autres essais sont prévus sur la ligne 23 du réseau Phébus de Versailles-Vélizy, exploité par Keolis. La particularité de ce bus développé par NTL, (la filiale qui produit également le Translohr) est de posséder des essieux mobiles avant et arrière tout comme une caisse modulaire de type tramway. Ce matériel se veut également compatible avec tous les types de batteries de manière à évoluer avec la technologie. Sa conception totalement nouvelle fortement inspirée du tramway devrait lui permettre de s’imposer sur de nombreux réseaux.
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ValiderPar : Ph.-E. A.
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Construit par Alstom-NTL, silencieux, propre et capable de se déplacer “en crabe” le long des trottoirs, le bus électrique “Aptis” est fortement inspiré des trambus. Depuis mi-juin, la RATP exploite le premier exemplaire d’Aptis sur la ligne 21 (Gare Saint-Lazare → Porte de Gentilly), dans Paris. Le 26 juin, Alstom, le STIF et Keolis-Vélizy ont présenté le deuxième prototype à quelques pas de la mairie de Versailles. Ce dernier est habillé avec la nouvelle livrée “Île-de-France Mobilités” [le nouveau nom commercial du STIF]. Il diffère techniquement du véhicule confié à la RATP: 3 portes au lieu de 2, la climatisation, et 11 modules de batteries contre 14 pour le premier bus. Il faudra attendre la rentrée des classes/le mois de septembre avant de revoir ce bus. Il sera alors en circulation pour une durée de six mois sur la ligne 23 du réseau Phébus (Vélizy-Villacoublay/CC Velizy 2 → Versailles-Europe) exploité par Keolis. Le premier véhicule urbain non-ferroviaire d’Alstom s’intègre parfaitement à l’environnement citadin grâce à ses quatre roues directrices qui permettent de minimiser l’espace occupé dans les virages (-25 % par rapport à un bus classique). Cette performance présente aussi un avantage aux arrêts de bus, puisqu’elle réduit l’espace nécessaire au stationnement et permet de gagner de la place pour d’autres véhicules. On dirait que c’est le début de la fin pour la flotte de bus diesel du réseau RATP. Car le plan tellement ambitieux « Bus-2025 » de la Régie parisienne prévoit le remplacement d’ici 8 ans de la totalité de ses bus, soit 4600 véhicules. A l’horizon 2025, le diesel et même l’hybride auront totalement disparu du parc: 80% des bus seront électriques, et 20% fonctionneront au biogaz.