Annoncé le 19 février dernier par le secrétaire d’État Alain Vidalies, le gouvernement a lancé en avril un appel à manifestations d’intérêt pour les trains Intercités de nuit. Il porte sur six des huit lignes existantes puisque l’État a décidé de maintenir une convention avec la SNCF sur les relations Paris – Briançon et Paris – Rodez – Latour-de-Carol. Tous les opérateurs ferroviaires ou investisseurs peuvent proposer d’ici le 31 mai pour leur propre compte de nouveaux schémas d’exploitation innovants. Si les propositions sont crédibles, l’État est d’accord pour ouvrir l’exploitation à d’autres opérateurs que SNCF. La réponse porte sur tout ou partie des relations existantes, voire sur d’autres lignes, y compris des prolongements internationaux, mais comprenant la tranche de 1 h à 4 h du matin entre l’origine et la destination.
L’offre doit préciser les dessertes, les arrêts, la fréquence, les horaires, les matériels roulants, les services, les mesures de sûreté, les itinéraires, la maintenance, la politique commerciale, les modalités de vente, le délai de mise en oeuvre, les prévisions de trafic et de recettes. Pour aider la réflexion, les caractéristiques des lignes actuelles ont été diffusées. On y voit notamment que les taux moyens de remplissage vont de 38 à 54 % en 2014. Les décisions seront annoncées le 1er juillet. Faute de repreneurs, ces six lignes seront purement et simplement abandonnées.