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© Aurore sch

L’arbre tombé sur les voies se situait sur une propriété privée. SNCF Réseau qui est chargé du contrôle de la végétation près des voies ne l’avait pas identifié comme dangereux.

Chute d’arbres. 90 000 hectares à surveiller aux abords des voies

22 septembre 2016
- -
Par : Marie Helène Poingt

Mi-août, un TER circulant dans l’Hérault a heurté un arbre tombé sur les voies. L’accident, rarissime, a fait six blessés. SNCF Réseau consacre chaque année plus de 100 millions d’euros au débroussaillage.

Était-ce imparable ? Un TER a heurté un arbre tombé sur les voies après un violent orage le 17 août vers 15h45 à Saint-Aunès dans l’Hérault. Six personnes ont été blessées, dont une grièvement. Parmi les blessés légers, le conducteur, qui a eu le temps de se jeter sous son pupitre, a été « particulièrement choqué », selon la SNCF. Le TER, qui circulait à environ 90 km/h pour effectuer la liaison Montpellier – Nîmes, transportait un peu plus de 200 personnes. Le choc a été extrêmement violent. Sous l’effet des rafales de vent et/ou de la grêle – l’enquête en cours le dira –, l’arbre est tombé sur les voies alors que le train arrivait. Le TER, qui n’a pas déraillé, présentait un impact frontal et un autre sur le côté gauche de la voiture de tête, selon le Service départemental d’incendie et secours (SDIS) de l’Hérault. C’était « un très grand pin situé dans une propriété privée », donc ni sur le « domaine public ni sur une emprise ferroviaire », a précisé la SNCF qui n’avait pas identifié cet arbre comme étant dangereux. SNCF Réseau est en effet tenu de contrôler la végétation autour des voies, d’identifier ce qui pourrait être dangereux, y compris, sur des propriétés privées, d’alerter les propriétaires sur les risques, voire de leur demander de couper des arbres.

Des bulletins d’alerte météo peuvent aussi l’inciter à lancer une tournée de surveillance. Ce qui n’a pas été le cas le 17 août malgré la violence de l’orage. Sur l’ensemble du territoire, 90 000 hectares sont sous la surveillance du gestionnaire des voies ferrées. Ces dernières années, l’entreprise a renforcé ses opérations de débroussaillages autour des voies de +3 à +4 % par an. En 2015, elle a dépensé 110 millions d’euros pour cette activité, dont 25 millions effectués avec des traitements chimiques et 85 millions avec des traitements mécaniques. « Sur les voies, nous procédons systématiquement à l’élimination de la végétation de manière essentiellement chimique, raconte Olivier Bancel, le directeur Maintenance chez SNCF Réseau. Sur les bandes de proximité, soit nous recourons à des traitements préventifs chimiques, soit mécaniques », ajoute-t-il. Les mêmes méthodes sont appliquées sur les zones dites de visibilité (là où se trouvent des signaux ou des passages à niveaux). Et, aux alentours des voies, les plantations sont « sous contrôle », avec du débroussaillage et des abattages. « Nous traitons la végétation pour sécuriser non seulement les circulations de trains, mais aussi les cheminements de nos agents le long des voies.

Cela permet également de prévenir des risques d’incendie ou des risques de patinage liés aux feuilles qui tombent », précise Olivier Bancel. Écologie oblige, SNCF Réseau a lancé une réflexion sur l’utilisation des substances chimiques. En une dizaine d’années, l’entreprise affirme avoir réduit de 50 % le recours à ces substances. De plus en plus, elle agit préventivement en choisissant des végétaux empêchant par exemple la pousse des mauvaises herbes. Les techniques évoluent aussi. L’entreprise recourt à des solutions digitales et à des systèmes nouveaux d’information lui permettant de mieux cibler et de localiser par GPS ses interventions. Elle teste également à grande échelle un système industriel pour poser des géotextiles empêchant la végétation de pousser. Enfin, elle a engagé un vaste plan de modernisation de son parc dédié : d’ici à 2020, la quasi-totalité des trains désherbeurs et de ses débroussailleuses sera renouvelée. Le tout pour un investissement de 20 millions d’euros.



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