Le tagueur Oreak a été condamné, par le tribunal de Melun, le 16 juin, à payer 9200 euros de dommages et intérêts à la SNCF, relate Le Parisien, pour des tags sur les rames du RER E, sur les murs, les ponts le long de la ligne empruntée par ce RER de Paris-Est à Tournan, mais aussi sur des wagons de fret. Au total, la SNCF réclamait 631 000 €, avançant que l’homme de 26 ans, arrêté par la Suge, en 2012, avait commis au moins 2000 tags graffitis et gravures sur ses infrastructures, entre mai 2011 et avril 2012. Lors du procès, le 16 mai, le procureur avait requis quatre mois de prison avec sursis pour 33 peintures et gravures. Mais grâce aux arguments de la défense, qui invoquait le manque de preuves fournies par le plaignant, autrement dit les factures justifiant les dommages à réparer, le tribunal n’a reconnu que huit tags et quatre vitres gravées par Oreak.