La Convention annuelle SNCF Réseau et Fournisseurs a été l’occasion pour le maître d’ouvrage de confirmer une ligne de conduite consistant à acheter clés en main plutôt que se limiter à la sous-traitance de la main-d’oeuvre pour les travaux, en volume toujours croissant, sur le réseau classique. L’option prise par Claude Solard, directeur général délégué Sécurité, Innovation et Performance industrielle de SNCF Réseau, satisfait les industriels tout en se situant dans la continuité de la politique de partenariat initiée par Jacques Rapoport.
La convention annuelle SNCF Réseau et Fournisseurs s’est tenue le 3 mai. Réunion nationale à laquelle participait le top 100 des fournisseurs, ainsi que les fédérations FIF et Syntec Ingénierie. La convention a confirmé un tournant déjà pris sur les relations entre le maître d’ouvrage et les industriels ou les entreprises d’ingénierie. Comme le dit Claude Solard, directeur général délégué Sécurité, Innovation et Performance industrielle de SNCF Réseau : « Nous achetons de plus en plus du clés en main, au lieu de nous limiter à sous-traiter la maind’oeuvre. » Ce qui correspond à la fois à une ancienne demande des industriels et à une option forte prise par Jacques Rapoport (voir le n° 3320 de La Vie du Rail Magazine de mai). C’est un enjeu important, ajoute Claude Solard, puisqu’il y a « une forte augmentation des travaux sur le réseau classique. En 2016, nous achèterons au total pour 4,7 milliards d’euros » (depuis les composants ou les rails aux prestations d’ingénierie en passant par les travaux). C’était, ajoute-t-il « 3,1 milliards d’euros, en 2011 et ce sera 5,7 milliards en 2020 ».