Président de l’Arafer depuis juillet, Bernard Roman a indiqué en recevant la presse le rôle qu’il entend faire jouer au « gendarme » des secteurs ferroviaire et routier. Rôle difficile car, reconnaît-il, « certains principes issus de la réforme ferroviaire restent peu compatibles avec un fonctionnement concurrentiel du secteur. Je pense par exemple à la gestion des gares, simple direction autonome au sein de SNCF Mobilités ». Et de préciser: « Je me situe dans la ligne de Pierre Cardo sur l’affirmation de l’indépendance de l’Arafer. Mais j’y ajoute une petite donnée personnelle: l’indépendance n’exclut pas le dialogue. » Et le dialogue n’exclut pas le tacle au prédécesseur.