Le conseil d’administration de la SNCF a adopté le 16 décembre le budget 2017, « un budget de crise », selon des syndicalistes. Il prévoit la suppression d’environ 1 500 postes principalement à l’Epic de tête et à SNCF Mobilités. « Les guichets et l’accompagnement de trains sont particulièrement touchés », commente Roger Dillenseger, le secrétaire général de l’UNSA. À SNCF Réseau toutefois, il est prévu de créer 270 emplois en raison des nombreux chantiers programmés sur le réseau. Il est également prévu de tailler dans les achats pour coller aux annonces faites par Guillaume Pepy en septembre devant les cadres de l’entreprise : le président de la SNCF avait en effet indiqué que le groupe devrait réaliser 5 % d’économies par an durant les quatre prochaines années. « L’emploi est l’un des principaux leviers sur lesquels l’entreprise joue pour y parvenir », souligne Roger Dillenseger, estimant que « pour la première fois depuis au moins dix ans, la masse salariale sera en baisse ». C’est aussi, ajoute-t-il, « l’effet logique de nombreux départs à la retraite (7 800), qui se conjugue avec l’absence de hausse salariale ». Il faudra aussi rétablir les comptes alors que le contexte économique a été plus difficile que prévu. Les attentats ont pesé sur l’activité et les grèves ont coûté cher à l’entreprise, le conflit sur le cadre social étant évalué à 250 millions d’euros.
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